
Un deux trois nous irons aux bois…
Attachante comme une ronce, me voici à ta porte.
3 mois que je n’ai pas pris une photo.
Une petite tension dérangeante qui me démange comme la piqure d’une ortie.
J’essuie la buée sur les carreaux de mes lunettes et les replaces bien droite sur mon nez.

3 sonneries de téléphone et tu descend m’ouvrir.
Tu fais partie des âmes que l’on croise et à qui on s’attache.
A chacune de nos rencontres je te trouve fascinante de malice et de candeur.
Tu t’élèves comme du lierre avec sa simplicité et sa robustesse.

3 petites phrases échangées avant de s’installer.
Toutes les deux nous sommes les reines de la remise en questions.
Délicat mélange de force et de fragilité .
L’énergie de la terre mère qui tambourine dans nos coeurs mêlées à l’harmonie subtil dont a besoin le bourgeon pour fleurir.

3 petites cartes avisées que tu tires pour t’éclairer.
Il est question d’avoir , de faire et de donner confiance ainsi que que de douceur et d’apaisement.
Une verveine sauvage infuse paix et amour pour libérer du poids des émotions et conduire à la quiétude.
Un moment de confidence dont je te suis reconnaissante pour son naturel et sa justesse.

Si l’assurance est féminine, bien qu’elle soit synonyme de caractère et de conviction, il se peut aussi qu’elle soit capricieuse.
C’est par ce vacillement qu’elle brille de toute sa beauté.
