Après l’orage, le temps d’une accalmie,
je pointe le bout de mon nez.
Des jours que je suis enfermée,
l’heure doit donc être à la promenade.
Il en est du salut de mon être.
D’un pas hésitant je longe la route sans en connaître l’issue.
Au détour d’un méandre j’aperçois hors des sentiers courir une rivière.
Parfaite parenthèse hors du temps.
Appelée par ce cours d’eau qui semble jouer d’un rocher à l’autre.
Je m’allége de quelques vêtements,
des bagages qui m’entravent.
Me voilà déjà pieds nus,
Je glisse sur les galets.
L’eau fraîche et pure me saisie.
Quel réveil agréable petit torrent aussi vif qu’insolent!
J’ai contemplé la lumière d’un coeur pur.
Mes dernières larmes ont tant coulé.
L’enthousiasme n’a pas besoin de but pour se réjouir.
Le contentement vient de l’âme.
Pour exister il faut lui laisser la place.
Safraouine Nathalie
Photo Laure Assenac Psychologue Clinicienne
Photo-thérapie



Joli texte
Belles photos
Quid du « modèle » ?
Un brin nostalgique ?
Mais sauvée par l’onde
Le contentement vient de l’âme…..
J’aimeJ’aime