Julie





La terre que nous foulons a été de la roche, du sable et de la poussière. 

Sous nos pieds la glaise de l’histoire.

L’eau l’a caressée bien des fois.

Les courants l’ont emportée dans bien des voyages.

A travers nos frontières illusoires les éléments ont joué à la création de nombreux paysages.

Les murmures des sources naissantes ont initié des mélodies des montagnes jusqu’aux mers.

Abreuvant les espèces d’une vibrante pureté, les flots nous chuchotaient la nature de nos origines.

Depuis toujours la femme sauvage y laisse ses cheveux libres s’immerger.

Dans les rivières torrentielles elle s’affranchissait de savoir pourquoi et comment cela se produisait.

Ce qui lui importait était ailleurs, loin des pèlerinages, des guerres et des luttes.

Loin des colères et des folies qui mènent à l’errance.

En elle chantait la vie.

Pas besoin d’apprendre ni de savoir pour être animée de son élan.

A travers le temps et malgré les réprimandes elle sait que ailleurs c’est ici.

Sa liberté insaisissable où les limites qu’on lui donne ne sont qu’illusions ou peurs.

On ne capture pas une femme sauvage.

On lui laisse l’espace pour la voir s’élever. 

Qu’elle chante à voix haute, danse autour d’un feu ou galope à dos de cheval.

Qu’elle se pose le temps d’un souffle pour voir le chemin parcouru puis relève ses yeux vers l’horizon.

L’aimer c’est la voir s’approprier sa force et utiliser toute sa sensibilité.

En être le témoin est le cadeau.

Julie j’ai vu en toi la « femme sauvage »de Pinkola Estés… la liberté dans l’être et dans l’expression de sa créativité.

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